L'histoire :
C’est Halloween ! Pour l’occasion, Clint Barton se déguise en Ultron avec les moyens du bord. On sonne à sa porte et il ouvre avec une boîte de mini barres chocolatées. Les enfants déguisés sont déçus : l’année dernière, il avait des barres de taille normale ! Pourquoi avoir changé cette année ? Ils prennent tout de même leur récompense et s’en vont un peu dépités. C’est au tour de la team de Simone qui est accompagnée d’Emily Preston, de ses enfants et d’une surprise… Wade Wilson déguisé en papapool ! Clint a encore le droit à des réflexions sur ses mini barres et bien-sûr, Wilson s’en donne à coeur joie pour le charrier encore plus. Ça va être long cette soirée d’Halloween ! Mais ce n’est pas la fête pour tout le monde. Un jeune est terrorisé et craint pour sa vie. Désespéré, il vient toquer à la porte de Barton. Il lui explique qu’il a des gros problèmes et qu’il est le seul Avenger qu’il connaît qui pourrait l’aider. Hawkeye ne le croit pas : c’est la journée des farces après tout. Mais au moins, lui n’a pas critiqué ses mini barres…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qui va devoir supporter Deadpool le temps d’un nouvel album dans cette collection qui réédite des anciens titres ? C’est Hawkeye qui s’y colle cette fois. L’alliance entre l’archer et le mercenaire est même plus complexe puisque Bishop s’ajoute à la fête. Gerry Dugan propose le meilleur récit de cette collection. Ça commence fort avec un jeu sur les masques et les identités cachées pendant Halloween. Puis, c’est une incessante surprise puisque certains personnages ne sont pas ce qu’ils paraissent être. La narration est donc particulièrement maline et s’adapte également au personnage de Hawkeye. C’est donc tout naturellement aune sorte de parfum de « cool attitude » s’en dégage avec des amitiés sympas, de l’action fun et de l’humour vraiment drôle. Deadpool est pour une fois plus altruiste que d’habitude et moins lourd également même s’il faut encore des siennes dans des passages hallucinants. C’est très moderne et très chiadé à l’image du graphisme impeccable. Que ce soit les dessins lisses et dynamiques de Matteo Lolli ou ceux, plus sombres, de Jacopo Camagni, le visuel est tout aussi emballant que l’histoire. Bishop ne s’y est pas trompée : c’est quand même cool de bosser avec Deadpool !