L'histoire :
Octobre 1777 en pleine guerre d’indépendance. Les combats font rageais les rebelles américains ne font pas le poids contre les britanniques bien armés et très disciplinés. Ça sent la fin mais un rebelle se redresse, avec un costume très particulier, une arme comme on en a jamais vue et un comportement complètement fou. En effet, cet excentrique qui cache son visage avec un masque fonce sur les soldats. Le pire, c’est qu’il fait un véritable carnage car les balles semblent le traverser comme par magie. Quand les Anglais comprennent qu’il est imbattable, il est trop tard. Cet étrange individu casse ensuite la porte et se permet des plaisanteries douteuses. Il attrape le gouverneur et pointe sur son visage un énorme pistolet bien plus gros que ceux que l’on utilise d’habitude. Après une nouvelle plaisanterie hors de propos, il presse la détente, sans aucun état d’âme. Pendant ce temps, plus de deux siècles plus tard, Cable sent une perturbation inquiétante dans l’espace temps. Quelqu’un a franchi les barrières du passé et se balade dans la temporalité, menaçant de pousser l’humanité à son extinction. Il doit intervenir et de toute urgence…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier tome de la collection Deadpool VS qui réédite des anciens titres à tout petit prix. Ce mini récit de Duane Swierczynski déménage totalement. En effet, qu’est-ce qu’il y a de pire qu’un Deadpool déjanté ? Un Deadpool déjanté qui voyage dans le temps ! Et le scénariste ne s’interdit rien puisqu’il s’attaque aux fondations de l’Amérique en transportant le Mercenaire fou pendant la guerre d’indépendance. Et ça monte crescendo au fur et à mesure du tome avec des voyages de plus en plus improbables pour finir par une totale dinguerie. Car, comme on le sait quand on lit de la SF, tout bon voyage dans le temps qui se respecte modifie le temps lui-même. Quand vous additionnez donc le côté hors contrôle de Deadpool, des époques très particulières et des changements temporels, ça donne vraiment n’importe quoi ! On vous laisse la surprise de découvrir en plus le pire costume de Wade Wilson à l’occasion d’un de ses voyages dans le temps. N’oublions pas la X-Force et son charismatique Câble qui apporte une bonne dose de testostérone et d’actions sur-vitaminées. Pepe Larraz a fait un sacré boulot avec un dessin superbe et des personnages à la musculature impressionnante. Une bien belle façon de conclure une collection de qualité !