L'histoire :
Ce numéro contient les épisodes 5.1 à 5.5 d'Original Sin :
Le Gardien Uatu a été retrouvé mort sur la Lune, un œil en moins. C'est sur Terre que les Avengers retrouvent l'organe manquant et en la possession d'un individu nommé Orb. Se sentant en danger, celui-ci utilise l'œil pour divulguer à tout le monde les souvenirs engrangés par Uatu sur les personnes présentes. Thor est l'un d'eux. Il subit une rafale d'images qui lui amène à croire en l'existence d'une sœur et que celle-ci est vivante. Encore sous le choc, le Dieu du tonnerre fonce retrouver son demi-frère Loki. Ensemble, ils peuvent chercher le dixième royaume, l'endroit où serait prisonnière leur sœur. Ils parviennent tous les deux à s'infiltrer dans ce monde composé uniquement de guerrières ailées. Parmi elles, il n'y a aucune trace de leur sœur. Jusqu'à ce qu'une certaine Angela fasse son apparition...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis que Marvel Now a été lancé, le scénariste Jason Aaron ne cesse de convaincre les lecteurs de ses qualités sur la série Thor. A l'occasion d'une seconde vague Now, c'est Al Ewing qui a été chargé de redonner des lettres de noblesse au demi-frère du Dieu du tonnerre Loki. Le résultat est là-aussi brillant. Du coup, lorsque Marvel demande à ces deux auteurs de s'associer pour raconter un élément du passé des deux personnages, nous ne pouvions que nous attendre à du grandiose. Sans atteindre un tel niveau, disons que le pari est tout de même réussi. L'histoire est simple puisque Thor apprend, pendant les événements d'Original Sin, l'existence d'une sœur cachée. La mythologie bien connu du Marvelverse est alors secouée puisque l'on apprend l'existence d'un dixième royaume. L'essentiel de l'action de ces 5 épisodes se déroule là-bas. Les deux héros sont parfaitement servis par leurs scénaristes réciproques et se retrouvent à jouer des bras ou du cerveau pour s'en sortir. L'ensemble est agréable à suivre mais sert principalement de prétexte à la consolidation d'une héroïne dans la grande histoire de Marvel. Visuellement, le résultat alterne les bonnes et les moyennes choses. Simone Bianchi n'est pas très à son aise sur les scènes d'action et le style de Lee Garbett diffère trop de celui de l'italien, bien qu'il soit très correct. Cette saga est donc le chaînon manquant voulu par l'éditeur et savamment mis en scène par des artistes talentueux. Efficace, à défaut d'être une grosse surprise.