L'histoire :
C'est désormais une course contre la montre qui s'engage. Barry Allen et Superman tentent d'aller rapidement au portail. En effet, Superman veut retrouver son ami de toujours, Batman, pour tenter de comprendre cette terrifiante invasion de plusieurs Batmen meurtriers et horrifiques. Finalement, Flash parvient à atteindre le portail, laissant Superman passer de l'autre côté. Flash retrouve Steel Man et contacte tous les autres membres de Ligue de Justice : le temps presse et ils doivent trouver au plus vite du métal N. Aquaman est avec Deathstroke dans les profondeurs de l'Atlantide, Wonderwoman avec Kendra pour explorer le rocher d'éternité et Green Lantern avec Mister Terrific tentent leur chance dans l'empire Thanagarien. La mission est des plus difficiles mais Cyborg interrompt ce manège en demandant à tout le monde de fuir. La communication est brouillée mais il alerte ses amis qu'ils vont arriver et faire un carnage. Flash et Steel Man n'ont pas le temps de donner de nouveaux ordres : Murder Machine et Devastator apparaissent et attaquent les super-héros !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici la conclusion du titre noir Black Metal et la fin du tome 2 annonçait une explosion de violence et un déluge d'actions. Ce grand projet devait se finir en fanfare : malheureusement, il se termine plutôt en eau de boudin (noir) ! Il faut dire que les auteurs scénaristes et dessinateurs se multiplient sur cet opus, ce qui n'est pas forcément toujours bon signe. De plus, l'histoire devient franchement illisible au fur et à mesure de la lecture. Les rebondissements n'ont ni queue ni tête et les longs dialogues sont de plus en plus incompréhensibles. Bébé univers, polarité inversée, centre de la création, terme de l'infini, anti-musique, fréquence divine : ces mots suffisent à montrer ce qu'est devenu le run de Snyder... une vaste supercherie qui n'a plus aucun sens ni aucune âme. Il faudra sacrément s'accrocher pour avaler ce fatras indigeste. Même les tentatives désespérées de faire de petites blagues tombent complètement à plat. Ce chaos total (qui aurait dû être celui des Batmen noirs et non ceux des auteurs) s'accompagne de combats interminables et inintéressants. Les nombreux dessinateurs tentent bien de relever un peu le niveau et certains offrent des planches spectaculaires mais on sent que beaucoup de cases sont exécutées à la va vite et certains encrages sont trop fouillis. «Toutes les routes mènent aux ténèbres », en effet, et c'est aussi vrai pour cette fin de cycle bien trop obscure pour le commun des mortels...