L'histoire :
Une soirée de bienfaisance se tenait au Powers Building de Gotham lorsqu'un individu nommé Mr Bloom est apparu et a pris les invités en otage. Alors qu'il les séquestre et les torture les uns après les autres grâce à ses longs doigts extensibles, Batman fait son entrée. Dans le costume, il s'agit non pas de Bruce Wayne mais de Jim Gordon. Ce dernier s'oppose à Mr Bloom mais a bien du mal face aux capacités spéciales de ce monstrueux adversaire. Grâce à l'aide de Julia Pennyworth, le criminel est arrêté grâce à un énorme électro-aimant qui bloque les éléments électro-magnétiques contenus dans le corps de Mr Bloom. Seulement, une coupure électrique permet à ce dernier de s'enfuir. Bruce Wayne, quant à lui, coule des moments heureux en compagnie de Julie Madison, ses souvenirs concernant son rôle de justicier étant oubliés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Titre star du grand reboot New 52 de DC Comics, le Batman de Scott Snyder et de Greg Capullo a débuté sous les meilleurs auspices avant de petit à petit cumuler des maladresses et offrir des récits moins marquants aux fans du Dark Knight. Alors que l'éditeur s'apprête à secouer de nouveau ses titres avec Rebirth, les auteurs ont pu conclure leur run avec ce neuvième tome qui présente un Chevalier Noir inhabituel puisqu'il est incarné par Jim Gordon. Le précédent opus avait mis en place ce postulat étonnant et il nous tardait de voir la manière dont le scénariste allait pouvoir conclure son récit. Scott Snyder utilise les mêmes méthodes habituelles et va très vite remodeler son arc pour qu'il se cale à la futur continuité. L'écriture en elle-même n'est pas aussi frustrante que sur d'autres albums et ce neuvième tome respecte bien les fans qui ont aimé le travail de Snyder. Greg Capullo a parfois tiré la série vers le haut lorsqu'elle sombrait et il se contente de faire son travail de la meilleure des manières, une fois de plus. Secondé sur quelques pages par Yannick Paquette et remplacé sur le dernier épisode par Riley Rossmo, l'artiste aura marqué de son crayon le héros. Imparfait et parfois poussif, le run de Scott Snyder et de Greg Capullo n'aura pas toujours pas fait l'unanimité mais il a le mérite de se conclure honnêtement.
