L'histoire :
En créant le Pilier, une machine capable de découvrir de nouvelles couches dimensionnelles, Grant McKay ne pensait pas qu'il s'embarquerait dans telle aventure. Dès le départ, rien ne se passa comme il le souhaitait. Sa femme et ses enfants faisaient partie du groupe qui l'accompagnait dans cette expérience. En découvrant un monde nouveau et hostile, son épouse ne put atteindre le Pilier et resta dans cette dimension. La machine de Grant avait été sabotée et, alors qu'ils atteignirent un lieu là encore dangereux, Grant se sacrifia pour que ses collègues sauvent ses enfants et fuient dans une toute autre dimension. Au présent, à peine arrivée dans un nouveau monde, l'équipée est faite prisonnière. Des créatures les attachent à des poteaux et s'apprêtent à les dévorer. Profitant d'une légère confusion, un individu en armure fait irruption et sauve les prisonniers. Il s'agit de Kadir, l'homme en qui Grant avait laissé tous ses espoirs, celui qui est responsable aussi des bugs du Pilier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la grosse baffe subite par la lecture du premier opus de Black Science, nous attendions fébrilement l'arrivée de sa suite. La boîte de Pandore poursuit l'exploration des différentes couches temporelles par les survivants de l'équipée scientifique. Le scénariste Rick Remender nous avait habitué à un rythme effréné sur le premier opus et ce nouvel album débute lui aussi sur les chapeaux de roues. Nous retrouvons Pia et Nate prisonniers d'une espèce étrange entre végétale et animale. Et cette fois-ci, celui qui les sauvera ne sera pas leur père, laissé dans une autre dimension, mais Kadir, le responsable des problèmes liés à l'expérience. Entre les règlements de compte et les sacrifices, les personnages sont près à tout pour survivre ou pour faire survivre les autres. On s'éclate une fois encore en voyant les rebondissements inattendus et qui ne manqueront pas de rappeler certains souvenirs aux lecteurs de Fear Agent. Les dessins de Matteo Scalera sont très bons eux aussi, certaines planches devraient aussi plaire aux fans de Sean Murphy, même si on sent que l'artiste est parfois un peu moins précis sur certaines cases. La faute sûrement à un rythme de production élevé. Si vous aviez apprécié Black Science pour son trip SF mené à fond, vous serez de nouveau conquis par ce second volet de haute facture.