L'histoire :
Face à Sachiko, Kiyoko met les choses au point : si elle est intervenue, ce n’est pas point par amitié mais naturellement, parce que sa conscience l’y poussait comme elle aurait secouru n’importe qui d’autre. Personne ne mérite d’être la proie de cette vipère d’Hanajima… Quand bien même la victime est aujourd’hui la cause de 4 ans de souffrance ? Après tout c’est à Tommy de secourir sa petite amie et d’aller la voir à l’infirmerie. Sa vie sentimentale ne regarde qu’elle. Kenji, son frère jumeau lui-même n’y comprendrait rien. A chacun ses problèmes. A l’infirmerie, alors que Tommy s’inquiète de l’état de santé de Sachiko, Hanajima débarque et joue la pauvre victime. Sachiko qui ne souhaite pas s’étendre sur le pourquoi de leur dispute, révélateur de sa faiblesse, devant Tommy, s’emporte sans pour autant emporter le morceau. La guerre est bien déclarée entre les deux rivales. Et pas seulement, car sur le chemin de retour de l’école, Sachiko se fait agresser par 4 garçons sans doute à la solde du « tyran » et Kenji impuissant en prend littéralement plein la gueule… jusqu’à l’intervention providentielle d’un jeune d’une vingtaine d’années prénommé Sei…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En dépit d’une première chronique (très) mitigée sur votre site préféré, Pink diary est d’ores et déjà un vrai succès de librairie. Comme quoi, les goûts et couleurs… Pink diary, c’est un pur shojo pourtant made in France, réalisé par une auteur d’origine malgache dont on a sans doute pas fini d’entendre parler. Une preuve que la culture manga, phénomène de société, transcende les frontières au point de convertir les plus fameux héros du 9e art franco-belge : après Astérix et Obélix (Le ciel lui tombe sur la tête), c’est ce mois-ci au tour de Spirou et Fantasio d’apprivoiser Tokyo… Mais revenons-en à Jenny. Certes, le sujet « scolaire » n’offre rien de très nouveau au pays du soleil levant mais l’excitation est ailleurs, l’intérêt réside dans le traitement. Et mis à part un sens de lecture « renversé », Pink diary fait mieux qu’imiter le Japon, Jenny ne manque visiblement pas d’idées. Côté scénario, les personnages sont attachants, bien campés, drôles et chaque fois surprenants. Côté dessin, la ligne est classique mais claire, le découpage enlevé et souvent ingénieux. Bref, l’ensemble se laisse dévorer agréablement. Les rebondissements amenés tambour battant tiennent le lecteur en éveil. La suite des deux premiers volets (sur au moins 6 annoncés) est ainsi attendue fiévreusement par beaucoup, en nombre et divers. Après tout, les démêlés amoureux passionnent les petits comme les grands, filles et garçons sans discrimination. Appréciez cette série pour ce qu’elle est : légère et croustillante !