L'histoire :
Tommy se réveille d'un cauchemar pour plonger dans une réalité guère plus accueillante : Yuki est à sa porte et pas avec les meilleures intentions. Jalouse que sa meilleure amie Akemi ait tout fait pour sortir avec Tommy, Yuki l'agresse avec un cutter. Heureusement la bousculade se fini bien, même si Yuki est hospitalisée et Tommy découvre par la même occasion un sacré secret sur elle. Mais le temps file et Tommy doit faire face au chantage d'Akemi : Celle-ci lui demande de quitter Sachiko pour elle, sinon elle ne fera rien pour éviter le renvoi des amis de Tommy. Elle va même plus loin et menace de couper les cheveux de Kiyoko, histoire d'atteindre plus vite ses fins. Tommy finit par céder et laisse un message de rupture sur le portable de Sachiko. Kikiyoko et ses amis feront alors tout pour essayer d'éviter à Sachiko d'entendre l'horrible message, mais on n'échappe pas à certaines fatalités... La blessure sera profonde, mais la jeune fille frêle qu'est Sachiko possède une force intérieure dont peu se doutaient. Et heureusement car ce tome renferme encore bien d'aventures...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pink Diary connaît un succès important de par sa qualité. Il faut reconnaître que Jenny a su faire un bon shôjo, avec des personnages très attachants. Ses dessins les mettent en scène avec beaucoup de soin et détails, on les distingue bien les uns des autres – ce qui n'est pas toujours vrai dans le genre. Par contre les décors sont trop souvent vides et l'utilisation des tramages paraît quelque peu abusive... Ce qui est aussi monnaie courante dans les shôjo. Si d'un point de vue graphique Jenny semble s'être parfaitement formée au style nippon, du côté scénario elle n'a pas à rougir non plus : fille à la santé fragile, garce tyrannique mais en vérité fragile et meurtrie... Ce tome rajoute un thème cher aux japonais, à savoir le travestissement par amour. L'auteur maîtrise le déroulement des différentes intrigues parallèles, qui progressent toutes dans ce tome et nous laissent pleins d'attentes pour le tome 5. Toutefois, Jenny étant suffisamment plébiscité pour être une manga-ka française, on est un peu déçus de ne pas remarquer une french touch ici. Si la qualité est au rendez-vous, on aurait aimé plus de brassage culturel qu'un mimétisme aussi perfectionniste.