L'histoire :
Après avoir avoué à Sachiko qu’il l’aimait, Kenji s’excuse de l’avoir mise mal à l’aise. La jeune fille prétexte de devoir partir aux toilettes pour éviter de répondre tout de suite. Elle en profite pour jeter à la poubelle la glace qu’il lui avait offerte et elle se met à vomir. Lorsqu’elle retourne auprès de Kenji, elle a l’air très fâchée et le jeune homme se confond en excuses. Elle lui dit alors qu’il finira par souffrir avec elle mais lui n’est pas d’accord. Elle prétend ensuite avoir un rendez-vous à 16h mais Kenji ne la croit pas et lui demande des explications. Sachiko lui rétorque qu’il risque de gâcher plus que cette journée et finit par s’en aller. Pendant ce temps-là, Kiyoko est toujours au restaurant avec Sophia et la mère de Sei. N’appréciant point la tournure de la conversation, elle tente de partir mais Sophia interpelle un serveur pour les prévenir que la demoiselle s’en va sans payer. Sophia règle alors la note et, une fois dehors, va tout faire pour pousser Kiyoko à se confier dans le but d’arranger les choses entre elle et Sei.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce nouveau volume de Pink Diary, les choses avancent à grands pas et on n’a pas le temps de s’ennuyer. Tout d’abord, la relation entre Kiyoko et Sei peut enfin évoluer, et Akemi et Yuki se réconcilient. L’anorexie de Sachiko est désormais dévoilée aux yeux de tous, ce qui permet de relancer un peu l’intrigue. C’est aussi ce qui va provoquer un changement chez Tommy (il était quand même temps qu’il se bouge un peu) et sa réaction à la fin du tome est pour le moins inattendue. Tout cela réuni nous donne très envie de lire la suite et nous fait pressentir la fin de la série qui était initialement prévue pour ce tome. Pour ce qui est des dessins, toujours les mêmes reproches quant aux tramages grossiers, malgré quelques efforts de ce côté-là, et les décors sont régulièrement utilisés mais pas toujours très détaillés. Les personnages sont un peu plus soignés et prennent parfois une apparence SD (comprenez « Super deformed », autrement dit, ils sont petits et tassés). Au final, malgré un aspect graphique pas très attractif, Pink Diary reste tout de même un manga français plutôt sympathique.