L'histoire :
Piégés par Hanajima, Sachiko et Kenji sont trouvés en position indécente et équivoque. Tommy, furieux, véritablement hors de lui, se sent trahi et frappe son meilleur ami si fort que Kiyoko doit intervenir pour sauver son frère. Les non-dits s’accumulent et empêchent toute explication. Kiyoko, Sachiko, Kenji, même Tommy… tous semblent avoir quelque chose à cacher à l’être aimé. La guerre souhaitée par la vipère est devenue réalité. Mais Kiyoko ne l’entend pas de cette oreille. Aujourd’hui, Tommy s’est retrouvé dans une situation similaire à celle qu’elle vécut plus jeune, elle qui avait mis sa confiance en lui et vue la promesse d’amour foulée aux pieds. Dire ses quatre vérités à Sachiko passe encore, néanmoins s’attaquer à Kenji, son jumeau qu’elle chérit le plus au monde, cela Kiyoko ne peut le tolérer. Alors quand Hanajima pousse le bouchon jusqu'à envoyer au directeur de l’école les photos de « l’incident », photos qui entraînèrent le renvoi des deux malheureux pour une durée indéterminée, la jumelle au physique de modèle décide de se livrer, de tout dire à Tommy afin de faire échec à Hanajima. Depuis sa rencontre avec Sei, Kiyoko a repris goût à la vie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il y a des anecdotes qui ne trompent pas. Hébergeant une amie la semaine passée, je lui passai un matin le premier tome de Pink Diary, histoire de l’occuper durant ses trajets en bus. Le soir venu, point de nouvelles jusqu’au lendemain, où avidement elle me demandait : « C’est quand qu’il sort le 3 ? ». En résumé, elle avait aussi dévoré le 2e en douce et ne pouvait attendre plus longtemps la suite. Pink Diary est une vraie réussite, un succès de librairie mérité. Bien que réalisé en N/B selon les codes du manga, la couverture couleur verte de ce (déjà) 3e volet indique une valeur : l’espoir. Même si Hanajima semble y occuper une place grandissante, voire envahissante, Kioyko reprend la main, confortée par son idylle naissante avec le beau Sei. Rien n’est décidé mais l’ensemble progresse. Après avoir installé ses personnages, Jenny les fait évoluer et explore plus avant leur passé et leur entourage, introduit des ami(e)s et les familles. Preuve que le récit, en plus d’être léger et croustillant, présente un côté très mâture dans la psychologie des protagonistes donc, mais aussi au regard de la réalisation. Dans la lignée du volume précédent, les cadrages intelligents et le va-et-vient habile entre narration « off » et dialoguée captivent le lecteur. Lorsqu’une situation devient agaçante (Kiyoko qui ne lâche pas son secret), l’auteur lâche du lest ailleurs et rebondit pour mieux surprendre. Bref, la suite arrive heureusement bientôt : une série plébiscitée... parce qu’elle le vaut bien !