parution 01 mai 2008  éditeur Delcourt  Public ado / adulte  Mots clés Sentimental / Shôjo

Pink Diary T8

Sei ne donne plus de nouvelles à Kiyoko qui se rapproche de plus en plus de Tommy. Une bonne petite série française se termine.


 Pink Diary T8, manga chez Delcourt de Jenny
  • Notre note Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Delcourt édition 2008

L'histoire :

Cela fait plusieurs jours, depuis le nouvel an plus exactement, que Kiyoko n’a pas de nouvelles de Sei. La jeune fille se pose beaucoup de questions mais elle est tirée de ses pensées par le professeur. Ce dernier l’envoie dans le couloir où elle doit attendre, un seau rempli d’eau dans chaque main en guise de punition. Pendant ce temps-là, à l’hôpital, la mère de Sachiko annonce qu’elle souhaite vivre à nouveau avec sa fille. Dans un premier temps, la grand-mère s’y oppose mais, Sachiko étant d’accord avec cette décision, celle-ci finit par accepter. Le temps que la mère retrouve un emploi et puisse louer un appartement, les trois générations vivront donc encore un peu sous le même toit. Au lycée, depuis que Yuki a décidé de se vêtir en garçon, il est devenu la coqueluche des filles, ce qui a le don de mettre Akemi en colère. Cette dernière est très jalouse et a peur que Yuki finisse par la quitter pour une autre. Tommy, remarquant que la demoiselle est contrariée, tente alors de la réconforter…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Le volume précédent était vraiment passionnant et, bien que fort sympathique, cet ultime volet déçoit donc un petit peu en comparaison. En effet, la plupart des intrigues sont déjà résolues et seul le choix de Kiyoko (Sei ou Tommy ?) reste encore à faire. De plus, certains passages sont un peu longs mais reflètent ainsi l’attente de la jeune fille et le rythme de l’histoire est quand même très correct. Les réactions et les sentiments des personnages sont à la fois réalistes, justes et touchants et on se laisse facilement emporter par l’histoire. Une fois de plus, les dessins se sont améliorés et on perçoit nettement les efforts de l’auteur. Le découpage a gagné en dynamisme, le tramage n’est plus aussi grossier et les décors sont souvent présents (même s’ils ne sont pas toujours très détaillés). Les personnages sont très expressifs et ont gagné en maturité, tout en faisant régulièrement des apparitions en S.D. En bref, cette série est très agréable à lire, malgré des graphismes qui risquent d’en rebuter plus d’un, surtout au début, et on espère rapidement retrouver Jenny dans un nouveau titre.

voir la fiche officielle ISBN 9782756008707

  • Sa note Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

Ce qu'un autre en pense sur la planète BD :

Après avoir gagné le cœur de nombreux lecteurs – et lectrices ! puisqu’après tout elles sont la cible première – et conquis aussi la critique, Pink diary se conclue aujourd’hui par un 8ème tome presque entièrement consacré à Kiyoko, son héroïne. Mais alors que tout le monde semble aimer chemin faisant le titre, mon intérêt personnel à son égard allait cahin-caha avant de s’évanouir, déçu, sur cet ultime album. D’abord séduit d’emblée quand d’autres lui reprochait sa trame grossière ou une intrigue déjà-vu mille fois au pays du soleil levant, attendant fiévreusement la sortie du prochain numéro, la lecture de ce dernier opus me laisse amer ! Pink diary n’avait jamais été un titre centré uniquement autour des problèmes de coeur de Kiyoko, et si la logique veut qu’elle ait au final la vedette, la façon dont Jenny « expédie » ses camarades m’attriste. L’anorexie de Sachiko comme la relation entre Akemi et Yuki expédiés d’entrée, Jenny consacre donc complètement ce dernier opus au règlement du différent amoureux de Kiyoko. Tommy is back et Sei sur la corde raide mais personne n’est dupe. En scénariste intelligente – comme elle l’a démontré tout au long de l’aventure – Jenny referme ce journal intime de belle manière. Sauf que, privé des ressorts qui firent son succès, Pink diary ressemble ici à un « bête » shôjo. Est-ce le passage de 6 tomes originellement prévus à 8 qui a poussé Jenny à trop délayer ? Reconnaissons que terminer en 6 relevait de la gageure et aurait hâté, voire bâclé, l’intrigue. Reste que si cette fin présente les qualités classiques de tout bon shojo, elle déçoit au regard de ce qu’elle aurait pu être. Plus grave, moins éculée, plus osée, moins commune…Plus ou moins je ne sais quoi mais il y avait de quoi. Dommage.