L'histoire :
Tommy s’est souvenu de la promesse qu’il avait faite à Kiyoko et tente donc de l’embrasser de force. La demoiselle le repousse mais malheureusement Kenji et Sachiko les ont vus. Cette dernière leur demande à tous de la laisser tranquille et de ne plus l’approcher s’ils ne veulent plus la faire souffrir. De retour chez elle, Sachiko se dirige vers sa chambre mais sa grand-mère l’interpelle : elle a préparé une soupe de légumes et ordonne à la jeune fille de la manger. La demoiselle prétend avoir déjà pris un sandwich, montrant même l’emballage vide, mais la vieille femme n’est pas dupe. Sachiko est contrainte de se mettre à table mais elle ne peut se résoudre à avaler le repas qu’elle balance par terre. Le lendemain matin, Sachiko décide de fuguer et part avec un gros sac qu’elle a du mal à porter. Au bout d’un moment, elle tombe nez à nez avec Kiyoko et Kenji devant chez eux. Ils comprennent rapidement la situation et Sachiko s’écroule après leur avoir demandé de l’aide. La jeune fille est envoyée à l’hôpital et, une fois au lycée, Kenji va prévenir Tommy de la situation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce septième tome de Pink Diary s’avère des plus intéressants et soulève plein de bonnes questions. Comment aider quelqu’un d’anorexique ? La détresse de Sachiko est bien décrite et on peut voir que, en plus de se faire du mal à elle-même, c’est aussi son entourage qui souffre, culpabilisant et ne sachant comment lui venir en aide. Peut-on pardonner à ses parents le mal qu’ils vous ont fait ? Ainsi, Akemi ne sait plus comment réagir face au comportement de ses parents, sans oublier Sachiko qui souffre du manque d’amour maternel. Comment embrasser pour la première fois ? Certes, cette question est plus légère mais cela cause beaucoup de souci à nos adolescents. Avec tout cela, le rythme est soutenu et on n’a pas le temps de s’ennuyer une seule seconde. Le seul regret que l’on pourrait avoir concerne les dessins : l’auteur a fait des efforts sur les décors mais le tramage est toujours désespérément grossier. Quant aux personnages, ceux-ci sont expressifs et ont de temps en temps une apparence SD (« Super Deformed », ils sont petits et tassés). Malgré des graphismes moyens, l’histoire est intéressante et l’on a hâte de lire le prochain volume.