L'histoire de la série :
Joe Satake est beau, ténébreux et expert en vin, sans égal à ce jour. Japonais de souche, son chemin dans l'oenologie est dû à sa mère française, passionnée de ce domaine. Il parcourt aujourd'hui le monde à la recherche du Vin avec un grand V, mû par un souvenir d'enfance, celui du premier qu'il a dégusté avec elle.
L'histoire :
Mizutani ayant commis un impair inacceptable avec un client, Joe l’a banni du restaurant jusqu'à ce qu'il comprenne la gravité de sa faute. Dans un autre établissement, le voilà aujourd’hui à table en tant que client, donnant une leçon au sommelier. Vengeur, il s'en prend à un autre…et, bien sûr, son comportement est détestable. Têtu et fier, il revient également en client à « La Mer », comptant bien défier Joe, mais c'est Mlle Morishita qui le sert, Satake étant monopolisé ailleurs. Se montrant imbu, goujat et de mauvaise foi avec la jeune sommelière, il pousse cependant Joe à sortir de sa tanière. Ce dernier, tel le glaive de la justice, une bouteille de Gevrey-Chambertin en main, assène une prise de conscience à la fois douce et brutale à Mitzu. A la fin du repas, un petit mot accompagne la note. Venant de Joe, il stipule à Mitzu qu'il peut revenir tenir son poste au restaurant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Prendre sa place et la tenir, telle est la mission de Joe sur cet épisode. Il s'en acquitte avec brio comme à son habitude. Pourtant, quand son père ou ses acolytes approchent, il nous révèle sa faiblesse, un point faible enfin ! Professionnellement perturbé du fait de sa problématique paternelle, il doit se remettre en question sur ce point de vue existentiel... La maturité viendra, mais il n'est pas encore temps. Les petites leçons de vie continuent, mais sont plus fades, on s'ennuie un peu au Japon... le fossé de culture apparaît. On pourrait y voir « toute une histoire pour pas grand-chose » sur certaines anecdotes. Pourtant, en y pensant, il faut bien reconnaître qu'un peu de subtilité ne nuit pas. Alors on achève ce quatrième épisode sur une note neutre en se demandant où nous mèneront ces prochaines chinoiseries japonaises.