L'histoire :
Ces derniers temps, Roxas rêve toujours d’un garçon qu’il ne connaît pas et qui évolue dans un monde étrange. Cependant, il a des problèmes plus importants : un voleur sévit en ville et la bande de Seifer fait courir le bruit disant que les coupables seraient Roxas et ses amis. Ces derniers décident alors de mettre les choses au clair avec Seifer qui commence à se battre contre Roxas. Celui-ci sort vainqueur du duel et son ami Pence sort son appareil photo pour immortaliser le moment. Hélas, le voleur surgit alors à vive allure et lui dérobe son appareil. Roxas se met donc à pourchasser le brigand jusqu’à arriver devant le manoir abandonné de la ville. Là, Roxas réalise que le voleur n’est pas humain : il s’agit d’une sorte de monstre. La créature n’est pas seule et d’autres viennent la rejoindre pour encercler Roxas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les premiers jeux vidéo Kingdom hearts et Kingdom hearts - chain of memories ayant été adaptés en mangas, on n’est pas vraiment surpris de voir ce troisième volet subir le même traitement. Si on va être amené à retrouver Sora et ses amis, on suit pour l’instant un nouveau personnage, Roxas, qui devient maître d’une keyblade (cette fameuse clé géante avec laquelle il est possible de se battre) et va devoir voyager à travers les mondes pour les protéger de monstres appelés Simili et d’une organisation secrète (l'Organisation XIII) dont le but est encore très mystérieux. La trame de fond ressemble sensiblement aux jeux précédents mais l’histoire met énormément de temps à démarrer : on voit certes l’organisation XIII, les Simili, et Roxas manipule la keyblade mais, malgré tout cela, il ne se passe pas grand-chose. En fait, on se contente de voir les éléments disséminés au compte-gouttes tandis que Roxas passe du temps avec ses amis sans beaucoup se préoccuper des choses étranges autour de lui. Du coup, il n’y pas vraiment de rythme et on s’ennuie beaucoup ; c’est à peine si on n’en vient pas presque à regretter une introduction expéditive tant les choses trainent et que le remplissage n’est pas vraiment utile. Il faut en fait attendre la fin de ce volume pour saisir le lien entre Roxas et Sora ainsi qu’entrevoir la quête du garçon, ce qui est vraiment long pour une simple introduction. A noter, toutefois, qu’il n’est pas indispensable de connaître les opus précédent pour se plonger dans le récit. Pour ce qui est des dessins, la charte graphique du jeu est respectée, tant dans le design des personnages (par ailleurs charismatiques et expressifs) que les décors. On remarquera aussi que, tout comme Chain of memories, celui-ci a un sens de lecture japonais. Au final, cette première étape est ennuyeuse et la suite à intérêt à faire décoller le récit pour de bon !