L'histoire :
En contemplant le fruit de paopou qu’il a reçu, Sora retrouve quelques souvenirs du temps où il habitait sur l’île avec Kairi et Riku. Pour le garçon, il ne fait aucun doute que Riku est l’expéditeur du colis et il vient tout juste de croiser ce dernier qui a fait comme s’ils ne se connaissaient pas. Sora se lance alors sur ses traces pour comprendre les raisons d’un tel manque de politesse. Hélas, il n’a pas le temps de chercher longtemps car le palais de l’empereur est attaqué par l’ennemi. Aidé de Dingo et Donald, le détenteur de la keyblade doit prendre part au combat pour éviter que la guerre ne dure et restaurer la paix. Sora intervient juste à temps pour sauver l’empereur qui allait se faire décapiter mais les opposants sont plutôt coriaces...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors qu’on pensait que le contexte de la guerre dans le monde de Mulan serait l’occasion d’avoir de l’action, ce passage-là est rapidement écourté. Sora et ses amis viennent rapidement à bout des ennemis, conseillent au chef de l’armée d’employer Mulan et repartent fissa à l’aventure pour atterrir dans le monde de Hercule. On apprend que le dieu Hadès envoie de nombreux monstres affronter Hercule qui est de plus en plus épuisé. Du coup, Sora et ses amis vont se battre à sa place : certes cela donne lieu à des combats très dynamiques mais, d’une part, les scènes d’action manquent de fluidité et, d’autre part, one ne voit pas trop l’intérêt de ce passage. En effet, l’aventure du détenteur de la keyblade ne décolle pas pour autant et on reste circonspect devant tout cela. Enfin, le dernier tiers se déroule dans le royaume abandonné par Mickey : Minnie et Daisy ressayent tant bien que mal de se défendre contre les ronces et les sans-cœur, et Merlin envoie Sora et ses compagnons dans un autre monde. Là, même si on nous dit que c’est un monde dépourvu de couleurs, l’originalité de l’endroit ne ressort pas trop en manga puisqu’on est déjà en noir et blanc ! On attend de voir cette partie-là décoller verticalement au prochain volume mais la déception récurrente ne nous encourage guère à espérer une amélioration scénaristique.
