L'histoire :
Face à la menace d’exécution des otages, Shô sort de sa cachette et va à la rencontre des soldats déguisés en Akumetsu. Ces derniers font rentrer le jeune homme dans la classe de 3ème B, sous le regard affolé des autres lycéens. Puis, pour prévenir toute tentative d’évasion de Shô, les soldats pointent leurs armes sur les camarades du garçon. Pourtant, ce dernier ne semble pas craindre la mort et il provoque même les soldats. En fait, il s’agit de faire en sorte que les fusils se braquent sur lui et non sur ses amis mais, malheureusement, cela ne fonctionne pas. Avant de devoir passer aux aveux, Shô se tourne vers ses camarades et leur demande pardon car il est effectivement Akumetsu : en revanche, il ne voulait pas les embarquer dans cette histoire et va tout faire pour les protéger. Au même moment, alors que les journaux télévisés annoncent qu’Akumetsu a pris en otage le lycée et tué un professeur, le chef de l’armée de terre et 300 soldats armés envahissent la cellule de crise où se trouve le premier ministre japonais pour reprendre les choses d’une main ferme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce dernier volume voit la fin de la prise d’otages du lycée ainsi que du coup d’état contre le premier ministre japonais : si le dénouement n’est pas aussi tragique que prévu, il est en revanche plus sombre que ce que l’on pouvait espérer. Non seulement les évènements ne se déroule pas comme Akumetsu l’avait prévu (il essaye de gagner du temps, sachant sa chute inévitable), mais ses ennemis sont beaucoup plus déterminés et méchants que les autres. De plus, la presse s’affronte aussi sur le terrain à la recherche du meilleur scoop et l’auteur en profite une dernière fois pour critiquer la presse qui divulgue des informations à la pelle sans vérifier ses sources ni la véracité de son propos. L’action est clairement au rendez-vous donc, avec un suspense prenant et un rythme élevé. Quant aux graphismes, quelques petites cases manquent de fluidité voire de clarté mais l’ensemble est correct et colle bien au ton de l’histoire. Au final, Akumetsu aura su se montrer une lecture vraiment intéressante et invite à la réflexion car les critiques du système japonais peuvent facilement s’appliquer à un autre pays. Un titre à posséder donc.
