L'histoire :
Au bord de la Méditerranée, Sam Natchez, homme d’affaire richissime, rêve à sa propre écurie de Formule 1 en attendant que Najah boucle la mission qu’il lui a confiée. Agent renommée, cette dernière doit subtiliser des copies du disque dur de la World Businness Bank. Ces dossiers vont permettre à Natchez de prouver au « Grand Conseil » qu’il se fait spolier par sa propre banque. Najah y gagne la confiance de Natchez alors qu’Oleg, son fidèle lieutenant se méfie de plus en plus de cette jeune femme qu’il jalouse. Najah poursuit alors sa mission originelle : démasquer le « Grand Conseil » et en faire tomber les têtes. Au moment où Natchez l’implique dans une gigantesque affaire de vente de missile au Pakistan, elle perd tout contact avec Mattews et le professeur Karpov, ses véritables employeurs. Elle poursuit seule sa mission…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il y a toujours beaucoup de rythme dans ce 3e épisode. Les événements s’enchaînent, les personnages apparaissent et disparaissent, comme ils entreraient et sortiraient dans une pièce de boulevard. Mais ce rythme effréné est aussi le point faible de Missiles pour Islamabad qui perd beaucoup en réalisme par rapport aux deux tomes précédents. On a le sentiment que Jean-Claude Bartoll a cherché à tout prix à faire calquer son récit sur l’actualité chaude du globe. Malheureusement, les trafics sont ici rocambolesques. Les plus incroyables échanges mafieux semblent être à la portée de tous. Derrière ce débordement d’actions, le fond du scénario progresse fort peu et si le suspens est maintenu, on redoute les 250 épisodes à venir qui mèneront Najah au bout de ses pérégrinations. Côté dessin, le trait de Renaud Garreta est moins précis, moins travaillé que sur les épisodes précédents. Le tout offre néanmoins au lecteur un divertissement convenable.
