L'histoire :
Les trois yeux du gardien du Tao : La société chinoise Tsai Industries Corp doit signer dans 10 jours à Hong Kong un protocole d’accord avec le groupe W. Largo Winch doit normalement être présent pour la signature de cet accord. Afin de le prévenir, tandis qu’il se trouve sur son île privée, Ovronaz le contact grâce à des pigeons voyageurs. Cependant, des hommes de l’homme d’affaires Tsai subtilisent le message et le remplacent par un autre, l’envoyant droit dans un piège. Plus tard, Largo retrouve son ami Ovronaz à l’hôtel et l’interpelle sur son message. Il réalise alors qu’il s’agit d’un faux. A ce moment, les hommes de Tsai quittent l’hôtel. Largo aperçoit les chinois et se lance à leur poursuite…
La voie et la vertu : Largo reste toujours introuvable. Malgré tout, Bellecourt et Tsai signent à Hong Kong l’accord entre la Tsai industries Corp et le groupe W. Ovronaz et ses amis restent à Hong Kong afin de retrouver Largo. Ils louent un bateau pour se rendre sur l’île de Tsai, dernier endroit où s’est rendu Largo. Pendant ce temps, lui croupit dans une prison chinoise à côté de la dépouille de son ami chinois. Un visiteur vient le voir : il s’agit du fils de Tsai qui lui propose un accord. Désormais, Largo y voit clair dans cette affaire. Il peut donc s’échapper de prison…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici le dernier diptyque en date de la collection « Gold » publiée par les éditions Dupuis à l’occasion des 20 ans de cette série cultissîme. La série est d’ailleurs loin d’être terminée, car un excellent tome 17 vient tout juste de paraître. Ici, la trame centrale de cette aventure chinoise se construit sur une dette d’honneur et un piège redoutable. Comme souvent, Largo fait donc face à une menace qui peut le compromettre définitivement et lui faire perdre son empire financier. Le dessin de Philippe Franck reste d’un réalisme stupéfiant, avec des représentations superbes de Hong Kong et de ses gratte-ciels, l’une des capitales du capitalisme asiatique. Les perspectives plongeantes donnent vraiment l’impression de pénétrer dans le décor. L’action et l’intrigue, toujours impeccablement huilées par Jean Van Hamme, absorbent littéralement le lecteur, jusqu’au terme de l’histoire. Ce diable de scénariste réussit depuis le début à captiver entièrement ses fans, tout en instillant subrepticement à leur égard quelques notions de haute finance internationale. Chapeau !