L'histoire :
H : A l’aéroport internationale d’Amsterdam, la police arrête un homme pour contrôler son identité. Il s’agit d’un certain Larsen qui se fait passer pour un allemand au nom de Knopff. La police laisse l’homme seul dans une pièce, quand arrivent deux hommes qui vont en découdre avec lui. Un d’eux, Karsh, connaît visiblement Larsen. A Paris, Largo Winch inaugure un nouvel hôtel sur les Champs Elysées. Il profite de l’occasion et des invités pour annoncer quelques remaniements au sein de son groupe. En effet, c’est lui-même qui va désormais administrer le groupe à la place de Sullivan. Il nomme son fidèle ami Simon Ovronnaz président de la Winchair…
Dutch connection : Dans la région de Venlo au Pays-Bas, les policiers James Donahue et le commissaire Karel se rendent dans la fabrique de cornichons Limburgse Augurkenfabrik. Ils interrogent le directeur sur de curieuses anomalies concernant la production et la taille de la fabrique. En effet, il semble qu’elle serve de façade à la fabrication de drogue. Ils découvrent alors une pièce vide de l’usine qui a servi de laboratoire clandestin pour la transformation de l’héroïne. Le directeur piégé passe alors aux aveux. Il confirme le déménagement soudain du labo et le départ pour les USA de 850 kg de drogue…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le troisième diptyque du célèbre milliardaire rassemble les albums 5 et 6 de la série. En cette année d’anniversaire de la série créée par Philippe Francq et Jean Van Hamme, les éditions Dupuis rééditent tout en tirage limité collector. Dans H et Dutch connection le héros se livre tambour battant à une enquête sur un trafic de drogue, épaulé par deux flics de la police américaine et néerlandaise. Comme à l’accoutumé, l’action est dense et mise en branle dès le début, le suspense se construit au fur et à mesure des évènements. Les nombreux rebondissements laissent tout de même de la place pour délivrer nombre informations sur la jeunesse de Largo et la construction de sa personnalité. Une bande dessinée riche en qualité, donc, tant sur le plan scénaristique que pour le dessin de Francq. Les décors issus d’une documentation sérieuse, aussi bien en milieux naturels que concernant la représentation graphique des bâtiments et des villes, ajoutent toujours beaucoup de réalisme à l’ensemble. On s’y croirait ! La qualité du diptyque couleur OR ajoute à la qualité de l’ensemble. On note enfin le dossier en fin de volume, avec les nombreuses esquisses des personnages et quelques explications sur la construction de l’histoire. Une collection à ne pas rater, donc.