L'histoire :
Grace à l’intervention de la brigade des cauchemars, au sein du nouveau centre Angus & Angus, Ariane a été soulagée des horribles souvenirs dont elle avait génétiquement hérité. Elle a pu reprendre une activité professionnelle : elle encadre des séances d’acrobranches au Parc des Ouistitis. Elle y travaille aux côtés de son ami d’enfance Sofiane, dont Tristan est logiquement jaloux. Tellement jaloux qu’il pense secrètement très fort : « Si seulement tu pouvais disparaître… » Ça ne manque pas : dans les secondes qui suivent, alors qu’il traverse une passerelle passant au-dessus d’un canal, Sofiane est kidnappé de manière rocambolesque. Deux ninjas héliportés au bout de câbles le chloroforment et le font disparaître ! Mais personne n’assiste à cette scène et la famille de Sofiane s’inquiète de ne pas le voir rentrer le soir venu. Ariane est également catastrophée… Puis Sofiane réapparait comme par enchantement à l’endroit précis où il avait disparu, quatre jours plus tard ! Et il ne garde aucun souvenir de ce qui lui est arrivé. De son côté, Ariane se souvient soudain en bloc de tout ce qu’elle a vécu au sein de la clinique des souvenirs et de la promesse que lui avaient faite Sarah, Esteban et Tristan : l’intégrer à leur prochaine mission. Elle exige d’accompagner la brigade dans l’exploration du cerveau de Sofiane pour élucider le mystère de sa disparition…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le nouveau cycle de la La brigade des cauchemars se poursuit avec un nouveau cas à analyser. Un ami d’Ariane, Sofiane, a été enlevé pendant quelques jours, sans explication ni souvenirs, et nos jeunes explorateurs de la mémoire décèlent bien des indices intrigants à ce mystère dans les méandres de son cortex cérébral. Ce cas relativement autonome, qui tourne autour de l’imagerie du monstre King Kong (comme on s’en doute en couverture), n’est pas si indépendant que ça des précédentes aventures. Au scénario, Franck Thilliez continue de s’amuser avec le principe des « explorateurs de mémoire », quelque part entre L’aventure intérieure, Inception, Stranger things et les bases secrètes des méchants dans les James Bond. Avec le visuel très ambiancé de Yomgui et Drac, c’est néanmoins accrocheur et cela repose sur quelques réels préceptes neuro-psychologiques. Certes, ces explorations relèvent évidemment de l’ineptie fantasmatique dans la pratique pour les médecins spécialistes. Les interactions entre les souvenirs enfouis de quidams distincts, les explorateurs eux-mêmes à l’intérieur des souvenirs et les souvenirs importés dans la réalité, se multiplient. Si cette dimension semble un peu fumeuse, pour ses facilités pour tout embrouiller et sa grande souplesse pour tout expliquer, c’est aussi, lorsqu’on l’accepte, ce qui fait le sel des intrigues au long cours. Car ce 7ème épisode nous raccroche aux précédents (Léonard is back !) et nous donne rendez-vous pour d’autres mystères à éclaircir d’urgence. Qui diable est Mordicus ? Vous le saurez (ou pas) en lisant le prochain épisode…