L'histoire de la série :
L’inspecteur de police Forester Hill est soupçonné du meurtre de sa femme, Dana Anderson, étoile montante d’Hollywood. Mais un trou de mémoire localisé sur le moment du crime, l’empêche de distinguer son éventuelle implication. Faute de preuve, Forester a été jugé innocent. En revanche, le fantôme de Dana est persuadé que son mari l’a assassinée. Pour se venger, elle le hante, dans la robe rouge de soirée qu’elle portait au moment de sa mort, le harcelant en permanence de sa jalousie maladive. Aux yeux des autres, Forester parle souvent tout seul…
L'histoire :
L’inspecteur Forester Hill ne sait toujours pas qui a tué son épouse, la star d’Hollywood Dana Anderson. Il ne parvient même pas à identifier si lui-même n’en est pas le responsable. Tout ce qu’il sait, c’est qu’une fois par an, le jour d’Halloween, Dana s’empare du corps d’une jeune femme pour lui rendre visite. Ces entrevues sont pour ce fantôme, le moyen de communiquer amour et rancunes à son ex-époux. Disculpé par la justice, Forester poursuit néanmoins son travail de flic en s’intéressant cette fois à une femme échappée d’un hôpital psychiatrique, Enola Morrison. Cette dernière semble être sortie de son isolement intérieur après 10 années d’internement, après avoir lu une publicité pour une vente aux enchères de vieux papiers. Elle raconte à Forester que 10 ans auparavant, ses parents, sa sœur, son mari et son bébé ont matériellement disparus alors qu’ils traversaient les Etats-Unis en voiture. Une épreuve terrible qui la fit sombrer dans la folie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Second épisode d’une série qui en comptera 7, Je vous écris de Gettysburg emprunte à peu près la même structure narrative que le tome précédent. Une nouvelles fois, deux intrigues illustrées de manière réaliste par Kas (Hans), ne se croisent pas mais se succèdent, en parallèle. Une enquête policière ficelée par Claude Mythic (Alpha, le Gowap…) est entièrement résolue dans l’épisode par le héros, qui lui-même est acteur dans une autre enquête qui durera 7 tomes. Le recours au fantastique, par le biais du fantôme qui vient hanter son mari, est pour le moment anecdotique et quelque peu décalé par rapport à des enquêtes parfaitement cartésiennes. Un cloisonnement amplifié par un mécanisme d’enquête très crédible, accolé à des incohérences dans la psychologie des personnages. Il est en effet difficilement crédible qu’une femme restée cloîtrée 10 ans dans un asile parvienne aussi aisément à faire face à la réalité et reprendre une vie normale sans séquelles.
