L'histoire :
Sur le banc des accusés d’un tribunal, Ric Hochet est jugé pour meurtre. Quelques mois auparavant, le commissaire Bourdon de la PJ s’interroge sur les DVD qui sont lui envoyés au quai des orfèvres. A chaque fois, le film expose ce qui a l’apparence d’un meurtre, accompli par un mystérieux docteur masqué à l’aide d’une arme totalement silencieuse. Le tueur est rapidement surnommé « Docteur Euthanasy » par la presse à scandale – notamment grâce aux bonnes œuvres du répugnant Lambert, de Paris Night. Quelques jours plus tard, le réalisateur Alex Wooley annonce en conférence de presse qu’il sort ses mémoires. C’est le moment qu’a choisi le docteur masqué pour essayer de l’assassiner en public ! Heureusement, Ric Hochet intervient et assomme sous le masque du Docteur Euthanasy, un étudiant en médecine drogué et évidemment manipulé. Wooley proclame alors qu’il connaît la vérité sur le meurtrier. Dès lors, les tentatives d’assassinat sur sa personne se multiplient. Ric Hochet et Bourdon supputent qu’il s’agit d’une habile mise en scène destinée à promouvoir la sortie de son livre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Double anniversaire pour Ric Hochet : 70 tomes et 50 ans tous ronds ! Créé en 1955, le personnage ne verra toutefois son premier épisode publié qu’en 1963. Ce qui correspond au total de 70 tomes en 42 ans !! Chapeaux bas ! Mais à la quantité, les fans auraient sans doute préféré la qualité… Car ce 70e épisode ne déroge pas à la règle des dernières aventures du fringant quinquagénaire : c’est un peu vide. Blasés, on retrouve donc les thèmes chers au scénariste : un tribunal en introduction, un chirurgien masqué en guise de tueur, un farfelu pour embrouiller une enquête biscornue au possible, un Ric Hochet accusé d’être un horrible serial killer (comment, depuis tout ce temps, on doute encore de son intégrité !?)… avec en prime un vague ersatz de Woody Allen (Wooley). Décidemment, les intrigues de Ric Hochet ressemblent de plus en plus à celles de Scoobydoo, plutôt qu’à celles de ses homologues journalistes du 9e art (Tintin, Lefranc, Thomas Silane…), le second degré en moins.