L'histoire :
L’avènement de Kamphre d’Yrkhone, le sorcier, assombrit plus que jamais le Havre de la Lumière déjà mis à mal par le règne précédent du pontife Xarchias. Mais Darko, qui a achevé sa formation initiatique, ignore tout de cette nouvelle menace. En compagnie de son oncle Urfold, de sa sœur Sleilo et de l’ex Paladin général Tara, Darko reprend sa quête prophétique des Titans. Il s'agit de franchir la Dorsale qui coupe le monde d’Opale du nord au sud, à leur recherche et celle de son ancêtre Cohars. Mais Sleilo tente de se suicider, obnubilée par le souvenir de la perte de son aimé, Bynöod, qu’elle désespère de rejoindre. Ils atteignent cepandant Rük, le village le plus haut perché de leur monde. Alors qu’ils se produisent en spectacle, afin de remplir leur bourse vide, Sleilo est victime d’un malaise. Le shamann du village lui apprend qu’il lui faut dire adieu à celui qui marche dans ses pas, Bynöod, pour que son esprit, retenu par Sleilo, puisse enfin rejoindre son nouveau monde. Le petit groupe reprend son ascension et gravit les marches qui mènent aux sommets de la Dorsale. Alors qu’ils sont attaqués par des créatures gardiennes des marches, ils découvrent d’étranges glyphes aux abords d’un domaine, révélées par la magie du bracelet de Darko soignant la jambe blessée d’Urfold…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fébrilement attendue depuis plus de deux ans, cette suite de la saga d’Opale poursuit la quête prophétique de Darko et de ses compagnons : retrouver les Titans de Lumière et leur guide, Cohars. On replonge avec bonheur dans les ingrédients qui ont fait la réussite de cette aventure d’héroïc fantasy efficace et rythmée : des personnages attachants et des renversements de situations. Cependant, même si les fans s’y retrouveront, tous les archétypes du genre sont convoqués, et l’originalité manque donc quelque peu : des héros, une prophétie, des méchants, des combats, de l’humour, un zeste d’érotisme et de sensualité. Ce scénario bien commun est mené de main de maître par Christophe Arleston, dont la patte inimitable est savamment saupoudrée tout au long du récit. Arleston n’a plus à faire ses preuves et il ose donc introduire dans cet opus un élément novateur en faisant de Sleilo le centre d’intérêt de la quête. L’histoire a néanmoins tendance a quelque peu s’essouffler, de même que la maestria graphique de Philippe Pellet, qui demeure malgré tout un must du genre. Ce septième opus semble nous rapprocher à grands pas de l’épilogue de la quête, initialement prévue en 8 tomes. Mais les surprises et les rebondissements divers peuvent la faire perdurer...