L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Spawn #180, #181 : The Best of Time (Prémonitions et Les meilleurs moments) : Mordu par un vampire dont il ignore la nature exacte, le Spawn est mal en point. Penchés à ses côtés, son frère Marc et Nyx la sorcière, constatent qu'il est plongé dans le coma. Il semble désormais voué à un combat intérieur... Dans le même temps, la petite Cyan multiplie les hallucinations. Elle est maintenant persuadée que le Hellspawn va s'en prendre à sa mère...
- Spawn Godslayer #6 : Return To Endra-La (Retour à Endra-La) : Alors que Bairn a abattu Ushrek, le Seigneur de l'Hiver, il retrouve en compagnie de Dromo, voleur de son état et bâtard du Roi, son navire et sa compagne Neva. Mais celle-ci porte désormais une armure très ressemblante à celle du Tueur de Dieux. Et la voici qui lui demande de retourner sur les Terres d'Endra-La, où elle fut assassinée de la main même de Bairn...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une quinzaine d'épisodes où David Hine a eu les mains totalement libres, Todd McFarlane reprend du pouvoir auprès de son personnage maudit, en intégrant à nouveau l'écriture du scénario. Et c'est un retour mi-figue mi-raisin qu'opère le canadien. Le programme concocté peut se résumer en une sorte de mix soap-horreur ! En effet on repart pour un tour dans la complainte des amants maudits, vous le savez, on parle de Al Simmons/Spawn et Wanda ! Et cette fois-ci, la ritournelle est un peu lourde à notre goût. Repasser par cette case, même si le rôle de Cyan va s'étoffer, a désormais des allures de redondance... Et ce n'est pas un énième voyage dans les limbes qui suffit à nous soulager de cette impression de tourne-en-rond. Heureusement, le travail de Brian Haberlin, désormais appuyé par celui de Bing Cansino, permet une mise en image qui fait passer le goût de déjà-vu... C'est donc avec un vrai plaisir qu'on retrouve le Tueur de Dieux. Décidément, ce Godslayer (en seconde moitié du périodique) tend à voler la vedette à la série principale. Avec les dessins de toute beauté d'un Philip Tan en grande forme et le récit épique de Brian Holguin, on se surprend à s'attacher à cette légende des contrées du Royaume d'Arcadie. De là à dire que le bimestriel tient grâce à cette histoire heroic-fantasy, il n'y a qu'un pas qu'on n'hésitera pas à franchir !