L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Spawn # 182 : Bad Blood, #183 : Transformation (Mauvais sang et Transformation) : Mordu par un Vrykolakes, un ancêtre des vampires, Spawn est dans le coma. Mais son âme décide de se débarrasser de son costume. Le symbiote maléfique se cherche alors un autre hôte. Al Simmons veut sauver sa famille, mais cela a-t-il encore un sens ? N'est-il pas trop tard, bien trop tard ?...
- Spawn Godslayer #7 (Le Tueur de dieux : Le tueur de dieux est revenu à Endra-La, l'île-royaume où il naquit. Tel est le destin de Bairn le maudit, qui brûla son propre foyer, sa propre contrée et assassina sa promise. C'est le fantôme de sa femme Neva qui l'a reconduit à l'endroit même où il la tua. Et le témoin de cette histoire macabre n'est autre que Dromo, le voleur au sang noble et au curieux destin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant que Todd McFarlane est revenu à l'écriture de sa série, il amène la dernière touche au rush de David Hine. L’Armageddon a eu lieu, Spawn a provoqué la Lumière Blanche, en recréant la Terre en voulant la mettre à l'abri du Paradis et de l'Enfer. Mais son plan est un fiasco. Cela fait aussi un moment qu'il sait que Mammon le manipule, mais cette fois-ci, les choses vont prendre une proportion sans précédent, car lui et Wanda découvriront l'existence jusque là secrète de leur fille : la terrifiante et envoutante Morana ! C'est un peu comme si les auteurs commençaient à boucler la boucle de la malédiction de la famille Simmons, dans deux épisodes corrects. On note que le trait d'Haberlin est cette fois-ci plus harmonieux, et pour cause : Greg The Creech Capullo est revenu prêter main forte à la série. C'est ainsi que le second épisode s'achève sur un cliffhanger démoniaque, puisque Spawn libère à nouveau la Légion des Hellspawn. Nul besoin d'être devin pour être sûr que le prochain épisode va proposer une grosse castagne ! La suite du magasine nous transporte dans les Terres d'Arcadie et plus les épisodes du Godslayer passent, plus on se dit qu'on tient là une sacrée bonne série. Du beau et bon boulot. Le beau, c'est l'apanage de Philip Tan, avec son dessin fin et son encrage précis, remarquablement servi par les couleurs de Ian Hannin. Au passage, il faudra aussi tirer un coup de chapeau à Jay Anacleto, qui signe d'énormes couvertures... Et le bon, c'est le propre du récit de Brian Holguin, qui ravira les fans d'heroic-fantasy. Le seul bémol qu'on puisse amener à ce Tueur de Dieux, ce sont les coquilles un peu trop nombreuses qui ponctuent le texte... Mais pour conclure, voici encore un bon numéro, qui en met une nouvelle fois plein les yeux...