L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Spawn #161 et 162 : Maintenant que Dieu et Satan sont renvoyés à leur sempiternelle guerre par la Mère de Toute Création, le Spawn doté par elle du pouvoir des Dieux décide de recréer la Terre. Un monde mis à l'abri du combat qu'Anges et Démons se livrent sans fin. Simmons est devenu cette créature par amour pour Wanda et il est bien décidé à la rejoindre. Ce soir, sous son toit...
- Hellspawn #12 et 13 : Call Her Hel et Hellworld part 1 of 4 (Apellez la Hel et Hellworld) : Elle déambule dans les bas-fonds, enceinte et sans peur. Le jour approche où elle va enfanter sa fille, à qui elle cèdera son trône des Enfers. Comme effrayées, les ombres se dispersent devant elle et tremblent sur son passage. Cette nuit là, la chose n'ayant jamais vécu sort du ventre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tous les compteurs sont remis à zéro pour Spawn. Il a accompli sa mission pendant l'Armageddon, en étant un élément clé de l'Apocalypse. Dieu et Satan eux-mêmes n'ont eu qu'un rôle secondaire et voici la créature maudite dotée des pouvoirs de la Création. L'Ange exterminateur a accompli sa rédemption. Il n'a pas pu empêcher la destruction de ce monde, mais il a su le recréer. Et désormais, il revient retrouver son amour de toujours, Wanda. Après une dizaine d'épisodes apocalyptiques, la tension redescend dans la série, pour un épisode qui boucle la boucle de ce reset. Retour à la case départ pour Spawn, dans un chapitre soap à souhait où il va subir le râteau de sa maudite vie ! C'est clair, un très bel arc vient d'être écrit par David Hine et c'est avec curiosité qu'on attend la suite... On enchaîne avec la deuxième partie du bimestriel, qui inflige une claque immédiate. Ici, pas de place au questionnement. Le Hellspawn concocté par le duo Niles/Templesmith (30 jours de nuit) est un exemple de beauté morbide. Un visuel terrifiant qu'Ashley Wood, le graphiste précédent, n'aurait pas renié et qui met en scène un démon féminin des plus troublants. Magnifique !