L'histoire :
Le pensionnat pour jeunes filles de bonne famille dans lequel étudie sagement Polly-Ann Pringle est ancré dans le port de St-Helvetia. C’est alors que de nuit, la tendre et innocente jeune fille est enlevée par une bande de pirates, qui l’emmène au large à bord du Titania. Le capitaine adjoint Scrimshaw lui apprend alors qu’elle est la fille de Meg Malloy, une capitaine Pirate redoutée et redoutable. Incrédule et surtout agacée par les manières gauloises de l’équipage, Polly prend le large en sautant par-dessus bord. Or la région est infestée de requins ! Scrimshaw envoie rapidement un pirate trempé dans la sauce barbecue pour détourner l’attention des squales, tandis que deux autres tentent de la repêcher en barque. Par la ruse, Polly réussit à mettre ses sauveteurs à l’eau, tandis qu’elle s’échappe à bord de l’embarcation. Elle rencontre alors le vaisseau du ténébreux capitaine Claudio qui la reconduit jusqu’à St-Helvetia. Polly se dépêche de regagner son lit, avant que ne sonne la cloche du matin et que sa rivale Anastasia ne dénonce son escapade nocturne ! Chemin faisant, elle rencontre fortuitement l’empereur en personne…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur le même modèle que le premier opus, il n’y a pas de temps mort dans ce second volet. Les aventures de Polly s’enchaînent vite, et tant pis pour la vraisemblance : nous suivons ici une série appartenant au domaine du conte pour enfants. Elle ravira donc les plus jeunes ou les « adulescents » nostalgiques des séries télés manga des « années Casimir » (la gloubiboulga génération). Tous les ingrédients et clichés du genre sont d’ailleurs réunis pour satisfaire à cette exigence. A l’image du scénario, le graphisme de Ted Naifeh est simplifié, stylisé et relativement codifié : les filles n’ont pas de pied, les pirates ont le nez crochu et les dents pointues, le capitaine Claudio a le regard de braise et le visage romantique… Le dessin prend place dans de larges cases, aux décors souvent minimalistes, à de rares exceptions près. Etant donné qu’en outre il n’y a pas de longs discours et que le tout n’occupe que 32 planches, l’ensemble se lit extrêmement vite ! Cela permet néanmoins d’avoir un rythme de parution soutenu : 1 épisode est prévu tous les 3 mois.
