L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Osborn #1-5, Untitled (Norman Osborn) : Norman Osborn revendique depuis longtemps ne plus être le Bouffon Vert. Pour le prouver, il a été directeur des Thunderbolts, un programme destiné à réinsérer des Super-Criminels. Lors de l'invasion des Skrulls, il remplace le S.H.I.E.L.D., débarqué avec Fury, par son H.A.M.M.E.R. Il charge alors son équipe de Super-Criminels de se substituer aux vrais Super-Héros, qui interviennent sous leur apparence en usurpant leur identité. Ce fut le temps des Dark Avengers. Mais ce qui a conduit Osborn en prison, c'est la désobéissance envers le Président et l'initiative qu'il a prise en déclarant la guerre au royaume d'Asgard (cf Siege). Une bataille juridico-politique s'engage alors : quelle juridiction aura la compétence pour le juger ?
- Miss June Covington : The Prime of Miss June Covington (Toxic Doxie : Miss June Covington) : Généticienne et biologiste de talent, Miss June Covington a été surnommée Toxic Doxie depuis que ses expériences ont empoisonné des centaines, et peut-être des milliers de pauvres des villes. On ignore d'autre part jusqu'à quel point elle a pu modifier son propre génome...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ceux qui se réveillent tardivement, rappelons que cette parution est venue remplacer les Spider-Man Hors-série. Mais il ne s'agit plus de proposer des épisodes "à la marge" de Spidey, mais plutôt d'éditer ceux consacrés à de grands personnages de la série. Après Venom, c'est donc au tour d'un autre ennemi emblématique du Tisseur de truster la une de ce magasine. Norman Osborn, alias le Bouffon Vert (Jr) a pris une dimension supplémentaire depuis que Brian Michael Bendis en a fait une des clés de voute des arcs successifs Civil War, Dark Reign et Siege. A l'issue de ce dernier, il est déchu du pouvoir que le Président lui a confié et incarcéré au RAFT, prison de très haute sécurité "spécialisée" dans la détention de Super-Criminels. Et c'est au même moment dans la chronologie, et au même endroit, qu'on le retrouve. Kelly Sue Deconnick a donc la mission d'écrire cette mini-série pour permettre à Osborn de sortir de son trou, c'est le cas de la dire. Elle choisit de faire prévaloir l'aspect politique et psychologique, au détriment de l'action. Résultat : on ne s'ennuie pas vraiment, mais on ne se passionne pas non plus. Et comme le dessin d'Emma Rios se dégrade progressivement, au point où Becky Cloonan lui donne main forte pour le dernier des 5 chapitres, c'est un sentiment mitigé qui prédomine. Que ceux qui souhaiteraient savoir ce qu'il advient d'Osborn après ces épisodes, se penchent sur les New Avengers sortis récemment dans les derniers Marvel Icons et dans la future revue Iron Man. Le trimestriel s'achève sur 7 planches bien plus réussies consacrées à Toxie Doxie, écrites par Warren Ellis et mise en pages par Jamie McKelvie. Maigre consolation, tout de même...