L'histoire :
Fergus et Jennifer sont arrivés à la ville de Viscose. Là, ils cherchent des informations sur l’étoffe en leur possession, celle que leur ont laissée leurs parents, en espérant trouver un indice quelconque sur ces derniers. Ils se rendent finalement à un endroit où une machine va faire une recherche exhaustive sur tous les types de fabrications existantes et, tandis que le processus est en cours, Fergus en profite pour faire un tour dans un magasin de penderies électroniques afin de trouver un modèle dans ses faibles moyens. Il se retrouve au rayon des vieux modèles, les plus accessibles, et en découvre un des plus particuliers qui attire d’ailleurs également l’œil d’une jeune fille présente dans le magasin. Tandis qu’il discute avec cette dernière en retournant à l’endroit où il avait laissé son mystérieux tissu, Fergus arrive en pleine dispute entre Jennifer et une inconnue qui s’avère être la sœur de la jeune fille qu’il vient de rencontrer. Cette dernière est en fait une designer et a été tellement impressionnée par la matière inconnue du tissu qu’elle veut à tout prix l’avoir. En effet, la recherche n’a rien donné : aucune information n’est disponible après analyse du tissu, ce qui est théoriquement impossible. Comme les sœurs sont une équipe de combat designer / mannequin, il est finalement décidé d’un duel au war king contre Fergus et Jennifer : s’ils gagnent, ils remporteront une somme conséquente qui leur permettra d’acheter le matériel qui leur manque, mais s’ils perdent, ils devront céder l’étoffe...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, celui-ci est une déception. Certes, le scénario s’éparpille moins, mais il n’empêche qu’il traîne toujours en longueur. Au final, les présents chapitres ne servent qu’à ce que Fergus obtienne une penderie électronique après un combat contre un duo de sœurs qu’on qualifiera de « particulières ». Bref, 7 chapitres sur 8 pour un combat et une penderie, c’est un peu excessif, surtout que les ficelles scénaristiques sont soit vraiment pas très fines (comme par hasard, la penderie est si particulière qu’elle possède même des informations sur la mystérieuse étoffe qui n’est répertoriée dans aucune base de données...), soit déplorables (à la fin, les deux sœurs se roulent carrément une pelle...). Et les graphismes ne rattrapent rien : si le mangaka propose parfois des plans audacieux et des effets plutôt intéressants, c’est bien tout ce qu’on en retiendra vu que le reste est tantôt bâclé, tantôt trop détaillé pour un petit format, tantôt simpliste, tantôt versant dans le réalisme à outrance... Sans parler de certains traits qui pixélisent (et oui !) et d’exagérations graphiques ridicules, comme lorsque la frêle jeune fille fait soudain ressortir une musculature de bodybuilder ! Ce second volet ne convainc donc pas plus que son prédécesseur, tant pour ses graphismes que pour son scénario, et confirme que Cloth road est une série qui, si elle propose de bonne idée, semble pourtant devoir rester médiocre.