parution 12 février 2015  éditeur Kurokawa  collection Kurokawa shonen
 Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Fantastique - Etrange / Shônen

Saint Seiya Saintia Shô T1

La déesse de la discorde Eris revient sur Terre pour faire la guerre à Athéna réincarnée. Pour la contrer, les Saintia, femmes chevaliers au service rapproché d’Athéna, seront au 1er rang ! Saint Seiya au féminin : sympathique mais pas transcendant.


 Saint Seiya Saintia Shô T1, manga chez Kurokawa de Kuori, Kurumada
  • Notre note Red Star Red Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Red Star Red Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Red Star Red Star Red Star Grey Star

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    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Kurokawa édition 2015

L'histoire :

Après un long voyage à travers l’espace, la comète Repulse approche à nouveau de la Terre. Shôko est une fillette poursuivie par des racines d’arbres tentaculaires. Lorsqu’elle se fait attraper, une pomme dorée apparaît devant elle, de laquelle sort un serpent ailé qui lui annonce qu’elle est son réceptacle. Heureusement, au moment où la créature se jette sur elle, Shôko est sauvée par un mystérieux chevalier à l’amure d’or... Aujourd’hui, Shôko est adolescente et rêve souvent de cette scène, sans trop savoir de quoi il s’agit. Après l’entraînement matinal au karaté avec son père qui dirige un dôjô, la jeune fille se rend au collège. Cela fait bientôt 5 ans que sa grande sœur est partie étudier dans la fondation Grad de la famille Kido, et elle lui manque énormément. Aussi, en arrivant au collège, lorsque Shôko apprend que Saori Kido, qui dirige la fondation, se trouve dans l’établissement aujourd’hui, elle tente d’aller à sa rencontre, mais elle se heurte à la secrétaire particulière de l’héritière qui la repousse sans même sembler la toucher. Shôko ne comprend pas trop ce qu’il s’est passé mais doit retourner en cours. A la pause-déjeuner dans les jardins de l’établissement, tous les autres élèves s’endorment soudainement et Shôko se retrouve seule face à une inconnue qui fait sortir des racines de son corps pour l’emprisonner avant qu’une pomme d’or n’apparaisse, comme dans le rêve. C’est alors qu’apparaît la grande sœur de Shôko portant d’une armure : elle fait partie de la garde rapprochée de Saori Kido et sa formation avait pour but de la faire devenir une Saintia, une guerrière au service de la réincarnation de la déesse Athéna. Cette dernière est chargée de protéger le monde d’une menace grandissante : la réapparition d’Eris, la déesse de la discorde, qui a prévu de s’incarner dans le corps de Shôko...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Attention, c’est le boxon. Si vous connaissiez déjà l’histoire d’Eris : la légende la pomme d’or, premier film d’animation de 1987 issu de la licence Saint Seiya et dont l’action prenait place après l’arc du Sanctuaire, avec sa déesse de la discorde et ses fantômes de chevaliers morts et ressuscités pour l’occasion, et bien vous pouvez tout oublier ! Si cette nouvelle série reprend une partie des mêmes éléments (la pomme, la déesse, et même les fantômes comme on le verra plus tard), elle en fait cette fois un traitement complétement différent. Déjà, l’histoire prend place ce coup-ci juste avant le début de la série originelle : les chevaliers de bronze ne sont pas encore revenus de leur formation et ne se sont pas encore battus lors du « tournoi galactique » (avant même l’arc du Sanctuaire en lui-même, donc). Après, peut-être que cet énième spin-off raccrochera à la fin les wagons avec la version animée ; l’avenir nous le dira... Pour le moment en tout cas, il n’y a donc que les chevaliers d’or - mais qui n’apparaissent pas vraiment dans ces pages (en dehors de Milo du scorpion qui apparaît dans des flash-backs), mais surtout une nouvelle caste dont on n’avait encore jamais entendu parler jusqu’à aujourd’hui : les Saintia. Il s’agit de femmes chevaliers au statut particulier : contrairement aux autres du même genre comme Shiina qui doivent renoncer à leur féminité pour devenir chevalier (notamment en portant un masque), les Saintia sont les suivantes de la déesse Athéna, chargées de s’occuper de cette dernière de façon rapprochée et autorisées à garder leur féminité (en fait, c’est juste qu’elles sont exemptées du port du masque...). Bien évidemment, ces jeunes filles sont éveillées au cosmos et possèdent des armures de combat, tout comme les chevaliers de bronze. C’est dans ce contexte qu’Eris, déesse de la discorde, cherche à se réincarner sur Terre en utilisant un réceptacle humain en la personne de la collégienne Shôko, contre laquelle elle envoie donc ses enfants pour la capturer. Seulement, Saori Kido veille au grain et sauve la jeune fille à l’aide de deux Saintia, Mii du dauphin et Kyôko du petit cheval (qui est une sorte de Seiya de pégase, version fille, avec le même genre de coup façon météores...). Kyôko étant la grande sœur de Shôko, elle sera finalement capturée à sa place et deviendra le réceptacle d’Eris, tandis que Shôko la remplacera dans le rôle du chevalier du petit cheval. L’aventure peut commencer... Bon, le scénario ne brille donc pas par son originalité, mais en plus le côté 100% féminin de l’affaire ainsi que les vilains associés aux fleurs font furieusement penser à... Sailor Moon ! On est loin de l’engouement ressenti à la lecture de Saint Seiya - The lost canvas qui surpassait largement la série mère. Les graphismes sont fins et soignés et collent bien à la touche féminine de la série. Le détail des armures est intéressant (enfin surtout pour le dauphin, car celle du petit cheval n’est pas très originale) et le tramage est soigné. Les scènes d’action restent dans la lignée habituelle : impactantes et bien mises en scène. En bonus de fin de volume, on a même droit (comme souvent dans les séries de la licence) à un descriptif des armures présentées. Un premier opus qui ne convainc pas totalement donc, mais dont la lecture reste malgré tout sympathique. Attendons de voir si le prochain restera dans la même lignée ou si la qualité ira en s’améliorant.

voir la fiche officielle ISBN 9782368520505