L'histoire :
Les Saintia ont échappé à Masque de mort. Elda révèle à ses amis le pouvoir de l’épingle d’or qui s’est manifesté lors de son combat, permettant de séparer l’âme du chevalier du fantôme qui habitait son corps. Fortes de cette révélation, les Saintia sont plus déterminées que jamais à apporter l’objet à Athéna afin de l’aider à vaincre Eris. Tandis qu’elles repartent sur le sentier de la guerre, Athéna est de nouveau emprisonnée par Eris après son combat victorieux contre Arès. Pendant ce temps-là, sur Terre, la pluie de météorites qui s’est abattu a été repoussée par les chevaliers d’or. Ceux-ci voudraient partir au secours de leur déesse, mais ils ne peuvent pas passer à travers la barrière qui protège le temple d’Eris. Ils ont néanmoins un autre problème de taille à régler : une dernière météorite gigantesque se dirige maintenant vers la Terre. Il va falloir la dévier, mais aussi s’occuper de repousser les cinq cosmos maléfiques qui l’accompagnent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le onzième volet s’était montré des plus enthousiasmants depuis le début de la série, ce douzième déçoit un peu plus. Tandis que sur Terre, les chevaliers d’or (enfin seulement Milo du scorpion dans les présents chapitres) affrontent les chevaliers maléfiques accompagnant une comète géante qui approche de la Terre pour la détruire, les Saintia continuent leur périple dans la dimension cachée du temple d’Eris. Seulement, ces dernières se retrouvent face à un adversaire qui, au lieu de les réduire à néant, va simplement les envoyer courir chacune de son côté à la recherche de leur épingle d’or, épingles qu’il a disséminées au préalable dans tout le royaume. L’intérêt de la manœuvre n’est que scénaristique : cela permet de développer de mini aventures annexes pour chacune des Saintia, mais surtout cela rallonge (inutilement pourrait-on estimer) la sauce en faisant stagner l’avancée de l’histoire générale. Si on n’est pas convaincu par ces circonvolutions qui ont un côté frustrant, on apprécie quand même de creuser un peu le background des jeunes femmes au travers de leurs errances en solo. Ce n’est pas inintéressant, c’est seulement que cela ralentit sévèrement le rythme. Même si le dessin est toujours aussi travaillé, les planches se font également moins spectaculaires, tout simplement car les combats sont moins importants et qu’il y a beaucoup de flash-backs servant à présenter des moments particuliers de la vie des personnages. En résumé, ce volume se montre un peu moins convainquant que son prédécesseur. Espérons que la suite sera plus prenante, mais il est fort probable que les prochains volets continuent un moment sur des chemins annexes (puisqu’il va falloir terminer les aventures solo de chacune des Saintia) avant de reprendre le fil de l’aventure principale.
