L'histoire :
Un cosmos maléfique est apparu et Athéna compte se rendre sur place, d’autant que les saintia sont déjà sur place. Les chevaliers d’or Milo, Mu et Aiolia refusent de la laisser partir seule et décident de l’accompagner... Sur place, la saintia Shôko entend la voix de sa sœur qui l’appelle. Pourtant, le cosmos de cette dernière avait disparu. En fait, Eris, la déesse de la discorde, a fusionné son cosmos avec celui de son réceptacle humain, et elle a donc les souvenirs de Kyôko. Shôko est aspirée dans une illusion où sa sœur tente de la convaincre de la rejoindre. Mais la saintia refuse de croire que sa sœur aurait prononcé de telles paroles. Perturbée, elle l’attaque mais ne réussit pas à la toucher. Heureusement, Athéna est arrivée et le chevalier d’or du scorpion brise l’illusion. La déesse de la discorde choisit de battre en retraite et se retire dans son palais où elle invite Shôko à venir la retrouver. Aiolia, lui, est déjà là-bas et retrouve face à lui un adversaire auquel il ne s’attendait pas : son frère, Aiolos, l’ancien chevalier d’or du sagittaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec le retour de la déesse de la discorde Eris après la bataille du sanctuaire, les saintia reviennent sur le devant de la scène. On découvre que la sœur de Shôko n’aurait en réalité pas disparu mais plutôt fusionné avec Eris, ce qui promet de futurs affrontements plein d’émotions et de dilemmes. Dans ce sixième opus, tous se lancent au combat : les chevaliers d’or restants, Athéna, les saintia Shôko et Mii, ainsi que certains chevaliers de bronze. Avec en plus le retour d’un adversaire inattendu pour affronter Aiolia, le chevalier d’or du lion, on est donc servi niveau action, même s’il faut bien avouer que les combats ne sont pas très développés et donnent plutôt dans la parlotte. La construction globale du récit ainsi que certains des affrontements sont également un peu fouillis et répétitifs, mais on apprécie malgré tout de voir intervenir les autres chevaliers autour des saintia. Cela rend le récit plus crédible (on les imaginait mal rester à attendre dans leur coin) et l’inclut également mieux dans l’univers global de la licence. Mais l’équilibre reste précaire et difficile à doser : même si les actions des chevaliers d’or ne remplissent qu’un tiers du tome environ, la quatrième de couverture vend l’affrontement d’Aiolia comme l’événement majeur de ces chapitres, et cela relève bien le fait que la série a un peu du mal à exister par elle-même en ne comptant que sur les saintia, pourtant censées être les héroïnes principales. Avec des graphismes toujours assez soignés, la série reste en résumé toujours sur les mêmes rails, ni profondément géniale mais pour autant correcte, et entame donc ici une nouvelle partie qui devrait, en tout cas on l’espère, remettre au premier plan le destin tragique de l’héroïne.