L'histoire :
Le temple de la déesse de la discorde flotte en direction du Sanctuaire d’Athéna. A la vitesse où il avance, il finira bientôt par le percuter, ce qui provoquerait des dégâts dans toute la région. Il faut agir rapidement. Le chevalier d’or de la vierge, Shaka, pressent que la Saintia Shôko, sœur du véhicule humain utilisé par la déesse Eris, sera la clé de la bataille... Cette dernière se retrouve face à une nouvelle dryade, Mania de la Folie. Pour plaire à sa déesse qui se rappelle toujours des sentiments de Kyôko dont elle a investi le corps, elle a pris la même apparence que Shôko. Elle lui annonce vouloir la remplacer, mais surtout que c’est Kyôko qui lui a demandé de la tuer. Shôko accuse le choc, et se prend de plein fouet les attaques de Mania. Alors que cette dernière va lui porter le coup fatal, le cosmos de Shôko s’enflamme soudain, et Mania sent en elle l’aura d’Eris. D’un coup, Shôko est devenue très puissante et c’est le retour de manivelle pour Mania. Seulement, Shôko ne veut pas gagner grâce à l’énergie de sa sœur : elle refuse d’être encore une fois épaulée par quelqu’un. Elle repousse l’énergie de Kyôko / Eris, mais le combat ne va plus être aussi évident...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les combats continuent de plus belle dans ce septième volet. Cette fois-ci, même si les chevaliers d’or sont encore de la partie, Shôko reprend beaucoup plus le devant de la scène. Le récit ne se contente pas d’enchaîner les affrontements et avance aussi à bon rythme puisque Shôko arrive presque jusqu’à sa sœur. Le combat principal est celui de l’héroïne contre une dryade qui est en quelque sorte son double maléfique. En plus d’être un peu plus intéressant que les précédents, il permet à Shôko d’enfin s’émanciper, ce qu’on attendait depuis le début de la série. Le scénario laisse par contre peu de place à la subtilité : la dryade miroir qui permet à l’héroïne de trancher dans sa dualité, un ennemi vaincu qui finalement souhaite bon courage à son adversaire, un autre qui aide Shôko à arriver directement au bout du temple, etc. Néanmoins, la licence ayant rarement fait dans le subtil, on ne se formalisera pas pour si peu. Au niveau dessin, le temple d’Eris permet de voir de nouveaux décors et les combats sont plutôt bien mis en scène. La mangaka détaille ses planches, et n’est pas avare en tramage ou en effets divers. On regrettera une faute de français en début de volume, mais sinon l’édition est soignée, avec notamment toujours un mini-poster couleur recto-verso. Avec ce septième volet, la série décolle enfin un peu plus, principalement car on y voit enfin Shôko prendre du poil de la bête alors qu’elle faisait plutôt de la figuration jusque-là. Le cheminement rapide du volume amenant déjà Shôko presque à la fin du temple, on a hâte de voir ce que la rencontre avec sa sœur / déesse de la discorde va donner dans le prochain opus. En espérant que la suite continuera dans cette voie, on prend donc rendez-vous pour le tome 8 !