L'histoire :
Au royaume d’Artémis, Katya se réveille dans les bras de Callisto après avoir passé l’épreuve qui a extirpé l’impureté de son cœur. Ainsi, elle peut désormais être reçue par Artémis. Cette dernière a connaissance de la situation sur Terre mais n’a pas le droit d’intervenir, le lieu étant de la responsabilité d’Athéna. Néanmoins, elle lui confie des trésors sacrés qui aideront sa sœur Athéna à vaincre le Mal : une épingle d’or ayant le pouvoir de repousser les esprits maléfiques, et la robe lunaire qui devient les ailes protectrices de celle qui la porte. De son côté, Elda est sortie du ravin du mont Olympe par Lythos, qui l’emmène retrouver Katya. C’est à ce moment que les deux Saintia constatent qu’une pluie de météorites va s’abattre sur Terre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les choses avancent dans ce dixième volet : les Saintia terminent leur escapade dans le domaine d’Artémis et se retrouvent au Sanctuaire pour porter les trésors sacrés qu’elles ont obtenues à Saori. Seulement, la réincarnation de la déesse Athéna s’évapore soudain : elle s’est rendue auprès d’Eris afin d’affronter directement cette dernière, mais va être fait prisonnière. Sans hésiter, les Saintia vont alors partir à son secours... Si le scénario ne se montre pas original (en gros, il se passe exactement la même chose que dans la série d’origine : Saori emprisonnée par une entité divine maléfique, et les chevaliers les moins forts de l’ordre partent à sa rescousse), les quelques rebondissements et révélations sur les protagonistes et leur passé se révèlent malgré tout intéressants. Les combats eux aussi sont très classiques (les chevaliers crient le nom de leur attaque en prenant la pose, et on voit seulement l’effet final sur leur adversaire sans qu’il n’y ait de réelle mise en scène), mais tout cela est habituel pour les séries de la licence, et les graphismes rattrapent cela en proposant aux fans des armures très détaillées au sein de planches au découpage soigné. Un bon volume, dans la lignée du reste de la série, donc.
