L'histoire :
Rose et Guilhem, alias les justiciers masqués la Rose écarlate et le Renard, ont fait la connaissance d’un père et de sa fille, Hugo et Belladone de Brisclavet tous deux chasseurs de loups-garous. En effet, une créature monstrueuse rode dans la région et s’en prend notamment au duc Arthus de Remulus. Au cours de leurs investigations, Maud espère bien servir d’entremetteuse pour Arthus et Belladone… Mais celle-ci est subitement enlevée par un beau et jeune inconnu, en compagnie duquel elle disparait au fond d’un étang. Durant les heures qui suivent, Hugo, Maud, Guilhem et Arthus cherchent à retrouver la jeune femme… en vain. En réalité, elle et son mystérieux kidnappeur ont émergé dans une grotte sous-marine. Ce dernier révèle à Belladone qu’il est amnésique, depuis de nombreuses années. Et une fois qu’ils auront trouvé la sortie de leur grotte, il souhaite que Belladone lui apprenne ses techniques de combat. A l’extérieur, Arthus est de nouveau attaqué par un loup-garou. Mais Maud intervient et le blesse à l’épaule d’un carreau d’arbalète. Le loup en fuite, Maud et Guilhem vont faire soigner Arthus chez la vieille Mme Leroux, guérisseuse et ermite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce tome 6, Patricia Lyfoung, ici en tant que scénariste uniquement, conclut le 3ème diptyque des (premières) Missions de la Rose écarlate et de son compagnon justicier le Renard. Après les fantômes et les vampires, cet arc narratif est donc centré sur les loups-garous. Ces créatures très très méchantes hantent en effet le coin de campagne où tout ce petit monde évolue. Ils causent de terribles victimes et s’en prenne de manière suspecte à un jeune duc en particulier. Tiens, tiens, tiens… En marge de la traque et de la révélation de l’identité des loups (avec une surprise, parmi de nombreuses non-surprises), Maud joue les entremetteuses en essayant de combiner une histoire d’amour entre Belladone et Arthus. Comme l’indiquait déjà le premier volet, ça ne collera finalement pas trop. Mais que les lectrices fleur-bleue se rassurent : histoire d’amour il y aura bel et bien. La scénariste continue de coudre des fils blancs archi déjà vus, attendus et téléphonés… mais le jeune public pas encore rompu aux ficelles narratives n’y verra (peut-être) que du feu. Dans tous les cas, les Missions demeurent désormais plus convaincantes que la série-mère. D’une part parce que le principe des diptyques permet de ne pas tirer en longueur les intrigues ; d’autre part parce que le dessin de Jenny est tout de même plus appliqué, abouti et cohérent dans la longueur (et la colorisation moins violacée-saturée). Le recours à point-nommé aux chara-designs super-deformed ajoute beaucoup d’humour et ravira les fans de mangas. Rendez-vous est donné pour un 4ème arc narratif à l’automne 2019, centré autour d’un… étalon blanc !