L'histoire :
Yorick est toujours aussi pressé de retrouver sa petite amie, Beth, qu'il cherche depuis le drame. A peine le sous-marin accoste t-il en Australie, qu'il doit repartir pour le Japon, où a été emmenée Esperluette. L'agent 355 parvient à convaincre l'équipage de lui laisser un peu de temps pour qu'elle et Yorick puissent explorer le centre d'anthropologie dans lequel travaillait Beth. Pour ne pas attirer les regards, le jeune homme est caché sous un tchador. Une fois sur place, ils aperçoivent un message sur le mur indiquant un autre endroit : le Palmer's. Sur place, un comité d'accueil les attend. L'agent 355 neutralise très vite cette menace mais l'une des agresseuses remarque que la personne sous le tchador est un homme ! Sans attendre, elle passe un appel à une amie journaliste qui se précipite sur place. Après les avoir suivi un instant, Paloma, la reporter, profite d'un moment d'inattention de l'agent 355 pour l’assommer avec son taser. Elle menace alors Yorick et exige qu'il soulève son tchador...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi les séries cultes de Vertigo, Y, le dernier homme occupe une bien jolie place. En l'espace de 60 épisodes, le lecteur y suit les aventures de Yorick, un jeune homme qui se trouve être le seul survivant mâle de l'Humanité. Pourquoi et comment sont les deux termes qui viennent immédiatement à l'esprit lorsque l'on se lance dans la série. Brian K. Vaughan a su disséminer ici et là la vérité sur les questions que l'on se pose et cette quatrième intégrale en apporte de nouvelles. Dans une première partie, on voit Yorick et l'agent 355 débarquer en Australie et chercher la petite amie de ce dernier. La quête chevaleresque du héros est loin d'être aussi aisée qu'il l'imaginait et comme à l'accoutumée, le scénariste prend un malin plaisir à surprendre son monde en intégrant de nouveaux personnages, provoquant ainsi des rebondissements surprenants et réussis. On ne s'ennuie pas un seul instant et l'humour omniprésent permet d'éviter au récit de plonger dans les sombres ambiances typiques des contextes post-catastrophiques. Pia Guerra et Goran Sudzuka sont associés tous les deux sur des planches très efficaces. Une intégrale vraiment incontournable, si vous n'avez pas encore la récit sur vos étagères.