L'histoire :
Rose a été gravement blessé et a mis plusieurs jours à sortir d'un sommeil réparateur. Yorick prévient la jeune femme qu'il va partir prochainement pour Paris avec l'agent 355. Après réflexion, Rose a enfin pris sa décision. Elle contacte ses supérieurs en Australie et choisit de vivre pleinement son histoire d'amour avec la doctoresse Mann. Allison est ravie mais alors qu'elle écoute Rose se déclarer, elle se met soudainement à saigner. Avant de s'évanouir, elle demande à Rose de la conduire à l'institut bioéthique. L'agent 355 les rejoint après avoir entendu la petite amie d'Allison hurler. Elle découvre alors la doctoresse au milieu d'une flaque de sang. Ne comprenant pas ce qui s'est passé, l'agent 355 tient derechef la déserteuse en joue. Elle comprend très vite que sans réaction de sa part, Allison mourra. Avec Rose, elles conduisent le médecin au fameux centre. Lorsqu'Allison se réveille, elle est sur un lit d'hôpital, avec sa mère à ses côtés. Plus surprenant, un individu fait son apparition, un être qu'elle ne pensait jamais revoir : son père !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de Yorick touchent à sa fin avec cette dernière intégrale contenant une bonne dizaine d'épisodes. Le scénariste Brian K. Vaughan a su malmener ses personnages depuis le début pour que l'on soit énormément attachés à eux. Les quitter est une chose difficile mais l'auteur parvient à nous laisser avec un sentiment de quête accomplie, chose rare avec la conclusion d'une série en général. Brian K. Vaughan a su installer de nombreuses interrogations tout au long de son récit et ne frustrera pas ses lecteurs, vu qu'il répond à toutes les questions que l'on peut se poser. Dans la première partie de l'album, l'apparition du père d'Allison vient pimenter un scénario qui reste un exemple en terme de divertissement. Humour, action et émotions sont au cœur d'Y, le dernier homme et le scénariste se plaît même à offrir une porte de sortie inattendue à son histoire. Disons juste que l'effet de surprise marche pleinement et qu'il ressort des dernières pages une impression quelque peu poétique. D'une grande constance visuellement, Pia Guerra et Goran Sudzuka rivalisent de précision et permettent de dire que la série a su garder tout du long une qualité visuelle irréprochable. Y, le dernier homme est une des séries cultes du label Vertigo, au même titre qu'un Preacher ou un Sandman. Cette nouvelle version tombe à point nommé pour les retardataires. Indispensable !