L'histoire :
Après son combat contre la déesse Eris aux côtés d’Athéna, Shôko se réveille à l’hôpital après presque trois jours de sommeil. Les informations à la télévision annoncent que Saori Kido va organiser un grand tournoi où le plus brave des chevaliers remportera l’armure d’or du sagittaire. C’est alors que cette dernière, accompagnée de Mii du dauphin, entre dans sa chambre. Elle lui explique que le tournoi a pour but d’obliger un puissant ennemi à sortir de l’ombre, ce qui déclenchera une nouvelle guerre. Saori ne veut pas que Shôko continue de risquer sa vie et lui demande de reprendre une vie normale, lui interdisant même de revenir la voir. Shôko ne sait pas quoi penser mais, quelques jours plus tard, elle compte bien se rendre au tournoi en tant que spectatrice. Dans la journée, elle rencontre le chevalier de bronze de Pégase, Seiya, venu participer... A la résidence Kido, une nouvelle saintia fait son apparition, la chinoise Xiao-Ling, de la constellation de la petite ourse. Malgré ce renfort, Saori va se retrouver à la merci des envoyés du grand Pope, deux chevaliers d’argent, ainsi qu’une saintia rebelle ! En tant qu’Athéna, Saori ne peut en effet plus utiliser son cosmos car elle a dépassé la capacité de son corps en déployant trop de puissance lors du précédent combat contre la déesse Eris...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite à l’éradication de la déesse Eris, Athéna demande à Shôko de retourner à la vie civile et donc de cesser les combats. Peu après, la jeune fille rencontre Seiya, le chevalier Pégase, dont la pugnacité au combat va l’encourager à braver l’interdit et revenir au front. Se raccordant au premier cycle de l’histoire originelle de Masami Kurumada, le scénario nous montre donc le début du tournoi galactique où s’affrontent les chevaliers de bronze. Pourtant, loin de s’attarder sur ce qu’on connaît déjà, l’auteur propose d’intégrer et d’entremêler intelligemment son récit dans celui d’origine. La rencontre entre Shôko et Seiya en est un bon exemple en plus d’une bonne idée (d’autant plus lorsqu’on garde à l’esprit que l’armure de Shôko est sévèrement un ersatz de celle de Seiya !). Même si la série se montre un peu plus enthousiasmante qu’au tout début, elle garde malheureusement certains de ses gros défauts, comme un scénario cousu de fil blanc, des protagonistes à la psychologie classique et limitée, et qui plus est stéréotypés, à l’image de la nouvelle saintia qui intègre l’histoire ici. La jeune chinoise Xiao-Ling avec son armure rose, son caractère fonceur malgré son inexpérience et sa coiffure façon Chun-Li ne sont effectivement pas ce qu’on fait de plus original... Malgré tout, le récit reste prenant et la fin propose tout d’abord un affrontement intéressant avec des chevaliers d’argent inédits, puis un cliffhanger intriguant. A suivre...
